

La différence entre bonheur et bien-être réside dans la nature et la portée de ces deux concepts, même si ils sont souvent utilisés de manière interchangeable dans le langage courant.
Le bonheur :
Le bonheur est généralement perçu comme un état émotionnel positif, un sentiment de satisfaction ou de joie profonde. Il est souvent associé à des moments de plaisir ou de réussite personnelle.
Le bonheur peut être vu comme une expérience subjective et éphémère qui dépend de facteurs externes ou internes, tels que des événements de vie, des accomplissements ou des relations personnelles. On peut ressentir un bonheur intense à un moment donné, mais il peut aussi fluctuer au fil du temps.
Certains philosophes, comme Aristote, ont abordé le bonheur dans une perspective plus large, en le définissant comme un but de vie ou un état de "floraison" humaine, lié à l’accomplissement de soi.
Le bien-être :
Le bien-être, en revanche, fait référence à un état plus global et plus stable. Il englobe non seulement la dimension émotionnelle (comme le bonheur), mais aussi des aspects plus larges de la vie, tels que la santé physique, mentale, sociale et même spirituelle.
Le bien-être est souvent défini en termes de qualité de vie et peut être mesuré à travers des indicateurs comme l'accès à des ressources, la sécurité, les relations sociales, et la satisfaction générale avec la vie.
Il est considéré comme plus durable que le bonheur et est moins dépendant des événements ponctuels. Il reflète un équilibre général dans la vie d'une personne, et peut inclure une sensation de calme, de sérénité, et de satisfaction.
En résumé, le bonheur est une composante du bien-être, mais il est plus fugace et axé sur des expériences spécifiques de joie, tandis que le bien-être est un état plus global et durable qui englobe plusieurs dimensions de la vie d'un individu, incluant la santé mentale, physique, et sociale.
Joie :
La joie est souvent perçue comme une émotion intense et passagère, une réaction à des événements ou des expériences positives. Elle peut être déclenchée par des moments spécifiques, comme un accomplissement, une belle rencontre, ou un moment de grâce. Dans la tradition chrétienne, par exemple, la joie est considérée comme un don spirituel, souvent liée à la relation avec le divin.
“Le bonheur, c’est la conscience d’un état global et durable de satisfaction de l’existence. En donnant cette définition du bonheur, Frederic insiste sur la dimension consciente du bonheur et son inscription dans la durée. Aussi, le bonheur constitue-t-il un état d’être et non une émotion immédiate comme le plaisir.
Contrairement au plaisir, la joie ne s’accorde pas. Elle ne se décrète pas : elle nous tombe dessus lorsque nous cheminons. En revanche, il nous appartient d’orienter notre vie et nos désirs vers des choses et des personnes qui nous mettront dans la joie. Il ne revient donc qu’a? nous de cultiver un terrain propice a? l’émergence de la joie. “
Frédéric Lenoir
Les trois piliers d’une vie re?ussie selon Frédéric Lenoir:
La motivation : apprenez a? retrouver ou a? trouver des motivations de vous mettre en action, de sortir de votre lit ou de chez vous ! Car, sans motivation, difficile de vouloir vivre.
Le discernement : distinguez ce qui est essentiel de ce qui ne l’est pas, les personnes et les choses qui vous font grandir des autres, ce qui est juste de ce qui n’est pas vrai dans ce que les autres vous disent, ce qui vous convient de ce qui ne vous convient pas, etc.
La volonte? : musclez votre volonte? comme vous le feriez avec votre corps en posant des actes quotidiens, en essayant chaque jour d’en faire un peu plus.
“Il y a aussi ce que nous dit l'étymologie: « bonheur » est issu du latin augurium, augere, qui veut dire accroître, augmenter. C'est l'indice d'une construction, de quelque chose qui se consolide dans le temps, et non d'un état passager. Il y a bien sûr le regard très riche des philosophes, des plus optimistes (Montaigne ou Spinoza) à ceux qui pensent que le bonheur est impossible (Schopenhauer ou Freud). Il y a encore ceux qui l'associent au plaisir (Épicure), ou ceux qui le lient à la foi (Pascal) ou à la puissance (Nietzsche).
Et puis il y a surtout l'essentiel, que l'économiste Richard Layard' dit très bien : le bonheur, c'est « le fait de se sentir bien, d'aimer la vie, et de désirer que ce sentiment perdure ».
J'aime cette définition, car elle est simple et nous pouvons tous la ressentir”
Sir Richard Layard, Le Prix du bonheur, Armand Colin, 2007.
Les Intentions
En ancien français entenciun («?entendement, opinion?»), du latin intentio («?action de tendre?; application de la pensée, attention?; effort vers un but, intention?; intensité?»), dérivé de intendere (? voir entendre).
Mouvement de l’âme par lequel on tend à quelque fin.[1]
Obtenir ce que l’on désire, c’est avoir une cohérence de vibrations avec son intention (Ether et Jerry Hicks) et cela avec enthousiasme, et sans surimpatience ou doute qui pourraient contrecarrer l’obtention de ce désir.
L'intention peut être définie comme la volonté ou la détermination consciente de réaliser une action ou d'atteindre un certain objectif. Cette notion a évolué à travers l'histoire de différentes cultures et disciplines, assumant des significations variées selon les contextes. À l'ère moderne, l'intention est souvent associée à la psychologie et à la philosophie, où elle est étudiée en relation avec la motivation, la prise de décision et la responsabilité morale.
[1] Source : https://fr.wiktionary.org/wiki/intention
Dans l'histoire, les interprétations de l'intention ont été diverses. Dans la philosophie occidentale, Aristote a associé l'intention à la notion de "finalité" ou de "cause finale". Il a expliqué que l'intention est liée à la raison pour laquelle une action est entreprise. Le philosophe allemand Immanuel Kant a également souligné l'importance de l'intention morale, affirmant que seules les actions motivées par le devoir ont une véritable valeur morale.
De nos jours, la psychologie a approfondi la compréhension de l'intention, en la considérant comme un facteur crucial dans la planification et l'exécution de comportements. Selon une étude de Bargh et Chartrand (1999), les intentions peuvent influencer de manière significative les comportements conscients et inconscients.