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Clepsydres,horloges à feu, bougies, sabliers sont autant d’instruments qui permettent de mesurer des durées ou de calculer des intervalles de temps. Un lien évident avec la nuit et la spiritualité sous-jacent : comment calculer le temps lorsqu'aucun signe distinctif ne le permet, comme par exemple la course du soleil dans le ciel ? Comment pratiquer des offices des heures déterminée lorsque l'on ne maîtrise pas la mesure mécanique du temps ?
Le clepsydre, né dans la haute antiquité est basé sur l'écoulement de l'eau mesurée le temps de les plaisdoiries, la durée des prêches ou la durée des veilles voir même les quarts sur le bateau ! Le sablier, basé lui aussi sur l’écoulement d’un fluide, remonte sans doute au Moyen Âge. Il a principalement remplacé le clepsydre dans la navigation, son emploi étant plus pratique et performant. Les horloges à feu de L’orient brûlent de l'encens sur des périodes de temps calibré, alors que celle de l'Occident, une bougie pour loger huile, se basent, comme le clepsydre et le sablier, sur une notion de niveau. Toute la vie humaine est rythmée par alternance du jour et de nuit, et l’homme a très vite subdivisé le jour grâce a l'observation de la course du soleil dans le ciel : le moyen le plus simple est d’enterrer un baton et d'observer son ombre au cours de la journée, c'est le gnomon. le cadran solaire attesté dans l’Egypte ancienne déjà, est le développement du gnomon. L’'ombre en se déplaçant dans le sens des aiguilles de la montre devient indicatrices de l’heure. Le scaphé ou polos est un perfectionnement du cadran solaire primitif. Développés par les grecs et les romains, ces cadrans sphériques ou tronconiques permettaient de lire avec une étonnante précision l'heure temporaire. Vers le milieu du XVème S., le cadran avec style polaire (incliné vers l'étoile polaire et donc en parallèle avec l'axe terrestre) donne une heure constante pour toute l'année. Le cadran solaire doté d'une courbe en forme de huit et appelé plus communément méridienne permet de lire l'heure précise de midi. Le calcul de cette méridienne de temps moyen a été proposé en 1730 par l'astronome Jean-Paul Grandjean de Fouchy qui releva depuis le même lieu d'observation la position du soleil à la même heure tout au long de l'année.